samedi 18 juillet 2015

[Romp, Julia] Mon ami Ben

Mon ami Ben
De Julia Romp



Comment communiquer la joie de vivre à son enfant lorsqu'il est atteint d'autisme ? C'est la question à laquelle se heurte, Julia, mère célibataire londonienne en élevant George, son fils de neuf ans, qui montre une grande violence envers les autres en général, et sa mère en particulier. L'arrivée d'un chaton aussi seul et perdu que lui va permettre au petit garçon de s'ouvrir aux autres et rendre à sa mère tout l'amour qu'elle lui a donné. Mais, un jour, cet équilibre retrouvé bascule. Laissé seul durant quelques jours, le chat Ben s'échappe. George se replie alors irrémédiablement sur lui-même tandis que Julia, sa mère, va se livrer à une quête désespérée pour retrouver le seul être capable de donner le sourire à son fils. Six mois passeront sans entamer sa volonté, et elle devra traverser le pays malgré la neige et les centaines de kilomètres, pour pouvoir enfin déposer Ben dans les bras de son fils pour Noël. Un témoignage bouleversant prouvant une nouvelle fois combien l'amitié entre l'homme et l'animal peut faire des miracles.

Je vais avoir bien des difficultés à rédiger cette chronique. Non pas parce que je n'ai pas apprécié cette lecture, mais plutôt parce que mon avis est mitigé et qu'il va m'être compliqué d'expliquer simplement pourquoi...

Ici, dans ce témoignage, nous faisons la connaissance de Julia, mère célibataire de Georges, petit garçon autisme. Elle nous raconte leur vie, à Londres... les difficultés d'élever, seule, un enfant comme Georges, souffrant. 
L'autisme est une maladie encore bien trop méconnue et cet ouvrage à au moins l'avantage de nous en apprendre plus et surtout de nous faire comprendre ce qu'est que de vivre et d'élever un enfant autiste. 
On comprend, à travers ce récit, que les autistes et leur famille sont bien souvent livrés à eux-même, qu'ils ont peu de soutien et très peu de structure, avec le personnel adapté, à leur disposition. 
Georges est souvent violent avec les autres, en particulier avec sa mère, qui malgré les difficultés est là, et l'aime. 

Et puis un jour, Ben, un petit chatons joueur, espiègle, tendre, va venir bouleversé le quotidien de Julia et Georges. Il va permettre au petit garçon de s'ouvrir et d'apprivoiser le monde. Tiens, en écrivant cette phrase, je fais le lien avec le conte de Saint Exupéry : Le petit prince. 
Pourtant, un jour, Ben s'échappe (alors que la famille est partie pour un court voyage). Ben sera-t-il retrouvé ? George va-t-il se renfermer sur lui-même ? 

J'ai apprécié cette lecture pour ce qu'elle m'a appris de l'autisme et des souffrances que provoque cette maladie sur l'enfant, mais aussi l'entourage. 
Pourtant, je suis restée extérieure à l'histoire de Julia et Georges... je me sentais comme intruse. Comme si je violais leur intimité et du coup, la lecture en a été un peu difficile pour ce côté. 
Du coup, je me pose la question de savoir si la lecture de témoignage est faite pour moi ! 
Le combat des enfants autistes et de leurs familles m'a touché, mais je suis resté trop loin car je me sentais non légitime face à ce récit... je ne sais pas si je suis bien compréhensible là !!! 

En conclusion, si vous aimez les témoignages, je pense qu'il vous plaira et le sujet est très intéressant. 

J'ai lu ce livre en compagnie d'Anne Sophie, dans le cadre de notre rendez-vous Book Time. Pour lire sa chronique, c'est par


jeudi 16 juillet 2015

[Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments

La couleur des sentiments
De Kathryn Stockett



Jackson, Mississippi, 1962. 
Lorsqu’elle rentre chez elle, Aibileen, seule dans sa bicoque du quartier noir de Jackson, dîne modestement, écrit ses prières dans un carnet, pense à son fils disparu et écoute du gospel, du blues ou le sermon du Pasteur à la radio. Nurse et bonne au service de familles blanches depuis quarante ans, Aibileen n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle vit pour “ses enfants” – les petits Blancs dont elle s’occupe jusqu’à l’âge où ils changent –, les aime tendrement et met un point d’honneur à leur transmettre l’estime de soi, luttant comme elle le peut contre les idées racistes que leurs parents leur enfonceront bientôt dans le crâne. Aibileen est une âme généreuse, dotée d’une grande sagesse et d’une bonhomie attendrissante. Elle a la vitalité, la douceur et la rondeur d’Ella Fitzgerald. 
Dans les pires moments, elle peut compter sur sa meilleure amie, Minny, bonne et cuisinière chez les Blancs depuis son plus jeune âge elle aussi, une forte tête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Entre un mari alcoolique à la main lourde et cinq enfants à éduquer, son quotidien s’apparente à une lutte de survie. Ainsi dissimule-t-elle sa sensibilité sous les traits d’une maîtresse-femme à la langue bien pendue, ce qui lui a valu d’être maintes fois renvoyée. D’ailleurs, sa nouvelle patronne, pin-up désœuvrée au comportement étrange, lui donne déjà du fil à retordre. 
C’est alors qu’arrive Skeeter Phelan. Vingt-deux ans et fraîchement diplômée, elle est de retour à Jackson où elle retrouve ses anciennes amies. Contrairement à elles, Skeeter n’a pas encore la bague au doigt, attache peu d’importance à ses tenues et sa coiffure, possède un esprit plus ouvert que la moyenne et souhaite plus que tout devenir écrivain. Lorsqu’on lui confie la rubrique ménagère du journal local, elle demande à Aibileen de lui donner des tuyaux. Elle apprend à la connaître et comprend bientôt qu’elle tient son sujet : il y a peu, une certaine Rosa Parks a refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus ; un certain Martin Luther King se rend de ville en ville pour défendre la cause des droits civiques ; elle, Skeeter Phelan, va donner la parole aux bonnes de Jackson, leur demander de raconter ce que c’est qu’être une bonne noire au service d’une famille blanche du Mississippi, recueillir leurs témoignages et en faire un livre. Elle y tient d’autant plus que Constantine, la bonne qui l’a élevée et qu’elle aime profondément, a été congédiée par ses parents pour des raisons obscures. 
Ce projet fou auquel se rallient Aibileen et Minny va les mettre en danger et changer à jamais le cours de leur vie.

Pourquoi ? Mais pourquoi ? 
Pourquoi me suis-je entêtée et qu'il a fallu que ma super amie Anne Sophie choisisse ce roman pour notre rendez-vous littéraire pour que je me décide enfin à lire ce roman... cette merveille. 
C'est toujours pareil avec moi, quand un ouvrage fait l'unanimité, j'hésite toujours à le lire par peur de la déception ! Et finalement, quand je succombe enfin, c'est toujours un instant inoubliable ! 

Ce roman à trois voix nous conte l'histoire de deux bonnes noires américaine, dans les années soixante. Mais c'est au final l'histoire de toutes les bonnes noires qui nous est ici présentée !
Les heures sombres de la ségrégation... je n'avais que brièvement survolé ce pan tragique de l'histoire américaine, et finalement, après avoir refermé La couleur des sentiments, je constate que cette ségrégation, ce racisme est toujours présent aujourd'hui et pas seulement aux Etats-Unis.
Ce livre est un cri émouvant et déchirant ! J'ai été révolté par la manière dont les "blancs" traitaient finalement les "noirs". Et que même si certains, semblaient plus doux, plus conciliants, plus humains, ils étaient quand même bien raciste et ne préféraient continuer à exister parmi leur groupe d'amis (ou plutôt pseudo amis - communauté blanche) que de prendre la défense de la communauté noire ou de la soutenir ! 
Mais j'ai aussi ris grâce à Minny, Aibileen et Skeeter, elles m'ont aussi profondément émue, touchée... J'ai admiré leur courage, leur force et leur humanité. Car malgré tout ce qu'elles subissent, elles restent humaines et profondément gentilles. 
Leurs destins m'a bouleversé. Ce livre est une perle ! Sans tomber dans le sentimentalisme ou au contraire dans la révolte pure et dure, ce livre est un hymne à la tolérance, à la foi en l'autre et en l'humanité... ce roman est un livre qui même s'il parle des années soixante reste malheureusement contemporain et ancré dans l'actualité d'aujourd'hui (il n'y a qu'à regarder les informations de ces derniers mois, pour s'en rendre compte). 

Il est donc important, pour moi, de conseiller cet ouvrage à tous, que vous aimiez lire ou non (et il y a même le film, maintenant), afin que chacun est une prise de conscience et que les choses changent ! Que nous prenions tous enfin conscience que nous sommes tous unique mais que c'est ensemble que nous serons fort et que nous existons vraiment. 
Ce roman fut un vrai coup de coeur, alors plus aucune excuse, si vous ne l'avez pas encore lu, c'est maintenant qu'il faut s'y mettre ! 

J'ai eu la chance de découvrir ce roman, grâce à Anne Sophie et notre rendez-vous littéraire Am Stram Gram PAL ! Pour découvrir le roman que je lui ai proposé de lire et avoir son avis, rendez-vous sur la page de notre partenariat ici !


lundi 13 juillet 2015

[Peters, Ellis] Trafic de reliques

Trafic de reliques
De Ellis Peters



Frère Cadfael fait partie d'une délégation religieuse qui se rend au Pays de Galles pour ramener à l'abbaye bénédictine de Shrewsbury les reliques de Sainte Winifred. Les tractations avec les Gallois sont difficiles. Pendant le séjour, Rhisiard, leader de l'opposition au transfert, est assassiné. Immédiatement son pauvre serviteur, anglais et amoureux transi de sa fille, est désigné coupable. Ce n'est pas l'avis de Frère Cadfael qui va apporter son aide à cet homme malheureux que le destin accable.

J'aime beaucoup les livres historiques, que ce soit des romans ou des policiers. J'avais beaucoup entendu parler de Ellis Peters que beaucoup décrivent comme la Shéhérazade anglaise ; alors quand j'ai pu mettre la main sur le premier tome des enquêtes de frère Cadfael, je n'ai pas hésité et je m'y suis de suite plongée. 

Nous sommes au Pays de Galles, au XIIème siècle. Frère Cadfael, gallois d'origine, est un moine moine-jardinier, qui est rentré dans les ordres sur le tard après une vie faite de guerre, de femmes et de voyages...
Frère Cadfael se trouvera mêlé à un meurtre, dont il essayera de démêler le fil afin de sauvé le serviteur de l'assassiné, puisqu'il ne le pense pas coupable. 

Que dire de cette première enquête de Frère Cadfael ? Un mot, génial ! 
J'ai beaucoup aimé. Le personnage de Cadfael est tout simplement génial. Ce moine est bienveillant, intelligent, il s'endort à la messe par ennui, il aime son jardin et la nature, il soutient les jeunes gens qui s'aiment... en fait, il vit ! 

Quel plaisir aussi d'être de nouveau plonger au coeur du Moyen Âge (ma période fétiche) notamment gallois avec les abbayes très puissante, les mariages arrangées, les reliques, etc. Ellis Peters a dû beaucoup se documenter sur le contexte historique, le moyen âge au Pays de Galles et en Angleterre, car tout est tellement réel, logique et vraiment moyenâgeux ! 
J'ai franchement beaucoup apprécier la plume de l'auteur et son personnage Frère Cadfael. 

J'ai donc vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de frère Cadfael. 

jeudi 9 juillet 2015

[Vie de lectrice] Saison 2015-2016, tome 1

Avec ma nouvelle vie de blogueuse littéraire et culturelle, j'ai enfin le droit de succomber aux différents rendez-vous, challenges ou défis que proposent d'autres passionnés sur la blogosphère. 

Pour le moment, j'ai succombé à deux rendez-vous, qui ne seront pas contraignant et qui me feront passer des moments intenses. 
Petit tour d'horizon de ces deux escapades littéraires !

A year in England by Titine



Vous le savez, je suis amoureuse de l'Angleterre. Si auparavant, je ne pouvais pas participer au mois anglais que Titine, Cryssilda et Lou organisent chaque année, j'ai enfin succombé car Titine a exaucé mon vœux ! 

Le principe est simple. A compter du 31 juillet 2015 et jusqu'au 31 mai 2016, l'objectif des participants est de mettre l'Angleterre à l'honneur sur la blogosphère que ce soit grâce à la littérature, le cinéma, la cuisine, les série, les Bd, les expositions, la musique, les voyages... bref, nous serons à l'heure british. 

Le logo est en cours de montage, mais vous pouvez d'ors et déjà vous inscrire ici ou


Le mois italien chez Eimelle



J'aime beaucoup l'univers d'Eimelle, alors quand elle a proposé de mettre à l'honneur l’Italie, via un mois italien, et bien j'ai succombé d'autant plus que je ne connais que très peu la littérature italienne. 

Au mois d'octobre 2015, nous célébrerons donc l'Italie et les italiens que ce soit à travers la littérature, la culture, les expositions, la musique, le cinéma, la cuisine, le tourisme, etc. L'essentiel étant de faire découvrir l'Italie et d'envahir la blogosphère avec le drapeau vert, blanc et rouge ! 
Je crois même qu'Eimelle a prévu des lectures communes et d'autres surprises... 

Pour vous inscrire, c'est par ici et par

J'imagine que je succomberais encore, au fil des semaines, des mois, à d'autres rendez-vous... la suite au prochain billet ! 




mercredi 8 juillet 2015

[Martin-Lugand, Agnès] Les gens heureux lisent et boivent du café

Les gens heureux lisent et boivent du café
D'Agnès Martin-Lugand



Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

Le phénomène de l'année... après maintes hésitations, il m'a fallu ma grande copine Anne Sophie pour que je me lance dans cette lecture. Et le résultat, c'est que j'ai un avis plutôt mitigé. Une fois n'est pas coutume, je ne me joins pas à tous ceux qui ont aimé et qui encense ce roman...

A l'ouverture du roman, Diane a perdu mari et fille dans un accident de voiture, depuis un an. Et, malgré le soutient de son ami et collègue de travail Félix, elle n'arrive pas à remonter la pente. Elle étouffe dans cette vie qui l'a meurtrie, qui l'a affaiblie et qui l'a rendu orpheline des deux grands amours de sa vie. 
N'en pouvant plus, elle décide de partir loin de tout ce qui faisait sa vie avec son mari ; loin de leur appartement, loin du café littéraire qu'elle tient en compagnie de Félix, loin de Paris... elle part en Irlande, c'est décidé ! 

Nous avons tous connu un événement (deuil, chagrin d'amour, épreuve, maladie, etc) qu'il nous a été difficile de surmonter. Nous pensions que cela serai impossible comme le pense Diane, mais finalement, la vie a reprit le dessus ; certes nous avons été transformé par cette expérience, mais nous avons survécu, chacun à notre manière. 
Diane a voulu s'isoler, partir loin, se couper de tout le monde et finalement, c'est là, dans ce trou paumé de l'Irlande (Mulranny) qu'elle va se frotter aux gens, certains bienveillants et d'autres un peu moins. Et finalement, c'est à leur contact qu'elle va reprendre le dessus et revivre. 

Je vais éviter de trop en dire sur l'histoire, car si quelqu'un sur cette planète n'a pas encore lu ce roman, je ne veux pas le spoiler. 
A l'ouverture du roman, j'attendais beaucoup de ce roman qui fait l'unanimité sur la blogosphère, mais aussi dans les médias. Ce livre est entré dans ce nouveau genre du "roman qui fait du bien" dont on entend parler partout. 
Si j'ai trouvé des qualités à cet ouvrage, j'ai aussi trouvé beaucoup de défaut et certains points m'ont carrément agacés ! 

Premier point négatif, tout était beaucoup trop prévisible ! J'ai sentie venir le moindre détail, le moindre événements. J'aurais voulu me tromper et être surprise mais non... 
Ensuite, arrivé aux deux tiers du livre, j'ai trouvé que l'histoire était bâclée. Tout à coup, on passait de la Diane dépressive, à l'agonie, ne voulant voir personne, à une femme qui partait à l'aventure en compagnie d'un homme pour un week-end romantique et qui tombait follement amoureuse ! Ce n'était tout simplement pas crédible et ça m'a franchement énervée.  

Passons au point positif : les personnages ! 
J'ai totalement craqué sur le personnage de Félix. Il est génial ce type ! C'est le genre d'amis que toutes les femmes rêves : il ne risque pas d'y avoir ambiguité car il est homo, et il est là, complètement déjanté, à faire la fête à vous soutenir, à vous faire rire ! Même quand il devient hyper lourd, il est adorable... j'ai donc craqué !
Autre personnage que j'ai plutôt beaucoup aimé (malgré ce qu'en a fait l'auteur dans le dernier chapitre) c'est Edward... Il m'a tout de suite envoûté avec son mystère. Il m'intriguait. J'ai tout de suite sentie que sous ses airs rustre, limite goujat, il avait un grand cœur et qu'il était même romantique ! Je me l'imaginais avec la carrure de Chabal (protectrice à souhait) et je visage de Tuoma Holopainen !!! Le kiffe quoi !
Et enfin, sa sœur Judith, complètement tarée et extravertie ! Une folle mais que l'on ne peut qu'aimer tant elle respire la joie de vivre et tant elle est adorable... 
J'aurais pu aimé Diane, mais son évolution m'a déçue et du coup, j'ai terminé le livre en la négligeant... Limite j'aurais voulu que le personnage principal soit Edward ou Félix. 


Bon, vous l'aurez compris, avec moi ce livre n'a pas tenue ses promesses. 
J'aurais aimé qu'il soit plus développé, que l'auteur prenne plus son temps. Alors que pour moi, la fin a été vite terminé pour passer à autre chose. 


Je crois bien que m'a comparse Anne Sophie n'a pas été totalement conquise non plus. Si vous voulez lire sa chronique, c'est par là que ça se passe !



mardi 7 juillet 2015

[Blog Littéraire] Ce que je lis

Histoire d'un univers littéraire
Le blog Ce que je lis
L'univers d'Anne Sophie



Une fois n'est pas coutume, je viens aujourd'hui vous jaser d'un petit coin littéraire, certes tout nouveau mais qui, je vous l'assure, sera sous peu un incontournable de la blogosphère littéraire et culturel.
Pourquoi suis-je aussi catégorique ? Par ce que je connais l'auteur de ce blog, il s'agit d'Anne Sophie et c'est une véritable passionnée, une vrai professionnelle.
Ses chroniques sont très bien écrite et ses mots sont savamment dosés. Elle saura vous donner envie de découvrir les ouvrages qu'elle citera, comme elle le fait avec moi, depuis plusieurs années !



Anne Sophie - Ce que je lis a des goûts littéraires éclectiques. Elle aussi bien du contemporain que du classique, du thriller que de l'historique, de la romance que du fantastique. Avec elle, il y en aura pour tous les goûts et, même si vous pensez que ce genre littéraire n'est pas pour vous elle saura vous intéresser et vous donner envie de vous lancer !

Outre sa plume réactive, alerte et son professionnalisme, Anne Sophie est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus sympa, intelligente, adorable et bavarde (oui bavarde, une grande qualité, pour la pipelette que je suis). Avec elle, les discussions et les échanges iront bon train et quoi de mieux, pour nous passionnés, que de papoter des heures de notre passion commune ?

Je suis heureuse et très fière de vous annoncer notre partenariat ! 
Je ne vous en dis pas trop pour l'instant (un billet sera consacré à cette magnifique aventure), mais je peux vous assurez que nous allons nous régaler et vous régalez aussi, je l'espère. 

Pour que vous puissiez mieux la connaître, je prépare actuellement une petite interview de cette gente dame, qui vous comblera de plaisir, puisque le lecteur/la lectrice est forcément un/une indiscret/indiscrète !



Nous sommes amies dans la vie, car notre passion nous a rapprochée et nous partageons, dorénavant beaucoup plus que cela. Alors, croyez-moi quand je vous dis qu'Anne Sophie est une fille fantastique !

N'hésitez pas, amis lecteurs, amies lectrices, à vous rendre dans son petit chez soi, découvrez son univers et laissez-y votre empreinte par un commentaire... Cela ouvrira la discussion et les échanges à venir seront d'une grande richesse.

Pour découvrir l'univers d'Anne Sophie Ce que je lis, c'est par là : 


dimanche 5 juillet 2015

[Hawkins, Paula] La fille du train

La fille du train
De Paula Hawkins 



Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. 
Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. 
Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. 
Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. 
Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Je vous le dit tout de suite, je n'y connais quasiment rien en thriller puisque c'est un genre que je découvre. Je ne suis donc pas une experte, loin de là. Ce dont je peux parler facilement, en revanche, c'est de ce que je ressens face à un livre, une histoire, des personnages, un univers. C'est donc ce que je vais faire avec ce roman. Aucune comparaison avec un autre roman du même genre, que nini ! 

Rachel est une jeune femme en perdition depuis que Tom son ex l'a trompé avec une autre et l'a quitté. Depuis, elle sombre chaque jour un peu plus, n'ayant plus de vie. Alors, chaque jour, elle invente la vie des autres, se l'imagine et c'est la cas pour ce couple (qu'elle nomme Jess et Jason - nom hyper moyen si vous voulez mon avis et qui sonne vraiment "soap opera"), qui vit à quelques maisons de là où elle vivait avec Tom. Chaque jour, matin et soir, dans son train, elle observe cette maison et imagine la personnalité de ses occupants, imagine leur vie (idéalisée). Mais un jour, tout s'écroule... 

Ce roman est battit comme un journal. On suit les pensés de Rachel, mais aussi celle de Jess/Megan, d'Anna, la nouvelle femme de Tom, etc. J'ai apprécié cela, car ça m'a permis de tout de suite me sentir proche des personnages et d'être intégrée à leur existence. 

Rachel est une femme qui m'a laissé perplexe. Tantôt elle m'exaspérait, au point que j'avais envie d'entrer dans le livre pour la secouer, la gifler même afin qu'elle se réveille. Elle m'énervait à un point parfois car elle semble faible, beaucoup trop curieuse etc. Et puis, à d'autres moments, elle me touchait, m’interpellait et je comprenais sa souffrance, son mal-être. Dans ces moments-là, j'étais très proche d'elle. 
On a tous tendance à être, un jour ou l'autre, un peu comme elle, à imaginer la vie des autres (en se disant que leur vie est sans aucun doute mieux que la notre), mais elle, elle arrive à ne plus imaginer mais à se trouver mêlée à cette histoire et à ce laisser dépasser et envahir par elle... un truc de dingue ! 
Ainsi, son histoire, sa vie, prend un tournant qu'elle n'avait pas prévu et là, la tension et le suspens est à son comble. 
La crédibilité de ce roman tient dans le fait que les personnages ne sont pas des héros. Ils sont comme tout le monde, avec des faiblesses, un passé houleux, sulfureux ou heureux. 

Ce roman est addictif ! Oui, c'est le mot. Dès les premières lignes, je me suis laissée happer et impossible pour moi de poser ce bouquin et d'envisager de ne pas connaitre la suite ! Découvrir la suite, retrouver les différents personnages devenait obsessionnel. 
J'essayais de découvrir le point final de cette histoire, mais impossible de ne rien soupçonner. L'intrigue est trop bien ficelé. La seule chose que j'ai pu faire, finalement, c'est me laisser guider, Paula Hawkins avait gagné, tout était jouer d'avance ! 
Cette fille du train est un coup de génie ! Quel suspens ! La tension est maximal à chaque page, du début à la fin du roman...

Aussi, je ne peux vous conseiller qu'une seule chose : lisez-le et vous comprendrez ! Le roman noir de l'année ? Sûrement. En tous cas, il tiens ses promesses.


mercredi 1 juillet 2015

[Morton, Kate] Le jardin des secrets

Le jardin des secrets
De Kate Morton 



Un labyrinthe qui cache un secret. Une conteuse victorienne dont l'oeuvre a disparu. Trois générations de femmes unies par une même histoire... 
En 1913, sur le port de Brisbane, en Australie, une petite fille de quatre ans est retrouvée abandonnée sur un bateau arrivant d'Angleterre, avec pour tout bagage une valise contenant quelques vêtements et un superbe livre de contes de fées. Recueillie par un couple, elle n'apprend son adoption que le jour de son vingt et unième anniversaire. Des années plus tard, Nell décide de partir à la recherche de son passé, en Cornouailles, au domaine de Blackhurst. A sa mort, sa petite-fille Cassandra poursuit cette quête et se rend à son tour en Angleterre afin de percer les secrets du domaine...

Le roman s'ouvre alors qu'une petite fille navigue en direction de l'Australie. Avec elle, une femme, mystérieuse conteuse. Nous sommes en 1913 et, la petite fille et la jeune femme seront séparé. La petite fille se retrouvera seule, avec un recueil de conte pour seul bagage. Elle sera alors recueillie par un couple, qui l'adoptera et lui révélera, à sa majorité, son histoire. 
Et, c'est finalement en 2005, que sa petite-fille Cassandra, poursuivra les recherches en quête des origines de sa grand-mère. 
En parallèle de cela, nous suivons Eliza Makepeace, une mystérieuse conteuse. Le destin de cette dernière semble lié à celui de Nell, enfant... 

Qu'on se le dise tout de suite, sans tourner autour du pot, ce roman a été un véritable coup de cœur. Tout, absolument tout m'a charmé. 
Ce genre de roman est exactement le genre qui me passionne, qui m'emporte, qui me fait m'oublier : une histoire de famille, des secrets, un destin hors du commun et pour ne rien gâcher, le tout sur fond victorien ! Allez savoir pourquoi, ces romans familiaux (ou saga familiale) m'ont toujours touchés. 
Et ici, je me suis vraiment attachée, d'une forte manière, à Nell, Cassandra et Eliza. Je suivais leur vie comme si finalement c'était la mienne... Elles et moi ne faisions plus qu'une ! C'est comme si cette quête d'identité était aussi la mienne. 

J'ai apprécié aussi me balader en Australie, en Cornouailles et dans le Londres victorien. L'ambiance qui se dégage de cette histoire m'a totalement conquise... 
Tout y est : mystère, personnage attachant, quête de ses origines, beaux paysages, secrets... 
A tout cela, vient s'ajouter la plume délicate, douce et savoureuse de Kate Morton. Je n'avais même plus l'impression de lire... je vivais cette histoire. J'étais elle ! 
J'ai oublié que c'est un livre, de 700 pages, que je tenais dans les mains. La manière dont est construit le récit m'a aussi beaucoup plus (plusieurs personnages, époques...). Et je vous rassure, cela n'est pas dérangeant ou handicapant pour savourer cette histoire. 
Vous l'aurez donc compris, je ne trouve aucun défaut à cet ouvrage. Et je n'ai maintenant qu'une seule envie, découvrir rapidement les autres ouvrages de l'auteur afin de retrouver sa plume, sa douceur mais aussi sa force ! Je vous invite vivement à découvrir ce roman, vous ne le regretterez certainement pas.